Jeudi 12 octobre : frayeur au Pic

 

Jeudi matin, purée de pois. Il neige toujours, et le Soleil a vraiment du mal à percer. On totalise une épaisseur de neige de 15 cm, et les terrasses sont une vraie patinoire.

Nous passons une grande partie de la matinée sur le tri des photos, nous rééquilibrons le télescope.

Quelques images insolites…

 

La même matinée, il y a un vernissage d'un nouvel ouvrage sur le Pic du Midi, avec les auteurs Omar Mahdi et Alain Félix, ainsi que de nombreuses autres personnes venues pour l'occasion, notamment Jean-Marc Abadie qui en profite pour nous féliciter pour le coup de main du lundi soir, et qui nous parle des futurs aménagements du labo du T60. Nous avons pu feuilleter un exemplaire du livre : les photos sont magnifiques, les textes très intéressants. De plus, c'est vraiment une vision actuelle du Pic qui apparaît dans cet ouvrage. Au détour des photos, nous reconnaissons certaines têtes : Jean Montanné, Nathalie Strippe, et même Bruno en train de regarder par le cimier du T60 !!! Pour les amoureux du Pic, un ouvrage de plus dans la bibliothèque…

En début d'après-midi, notre troisième Piconaute Nicolas nous rejoint enfin, tout seul dans sa benne avec le cabinier et surtout avec la levée des nuages. À peine débarqué et pour son baptême du Pic, nous lui faisons visiter le TBL avant qu'Yves, le technicien, ne redescende dans la vallée. Pour sa 1ère montée, Nicolas a eu droit à sa visite perso : vision du télescope, rotation de la coupole du 2m, visite du labo et de la cloche à aluminure, sortie sur la coursive, et même visite d'une partie de Narval, le futur spectro. Pleins les yeux !!!

Nicolas émerveillé devant le TBL

 

Premières neiges…

 

Par la suite, petit tour en terrasses pour lui faire découvrir le panorama magnifique.

Temps suspendu...

 

Pic version rétro

 

Après avoir récupéré la clé de sa chambre (médecine de montagne), Nicolas a eu droit à sa formation théorique à la manipulation du T60 et à l'utilisation des codeurs.

Malheureusement, pendant ce temps là, le plafond nuageux est redescendu, compromettant fortement les observations du soir…

Quand le plafond redescend.

 

Après la "réunion" de 18h30 au coro, dîner copieux et visite d'une journaliste qui travaille pour la revue Wapiti. Le côté "relations publiques" est vraiment présent sur cette mission.

Vers minuit, comme le plafond peu épais n'est pas redescendu, nous allons nous coucher.

Vers 1h, on nous réveille pour nous prévenir que notre collègue Nicolas doit être évacué, suite à un souci cardiaque. Il a senti les prémices d'une arythmie cardiaque en se couchant, et a prévenu de suite le secouriste du Pic. Branle-bas de combat, notre ami descend de nuit par le téléphérique pour être placé en observation à l'hôpital de Tarbes.

Nous nous recouchons vers 2h.

À 3h30, Bruno se lève car le plafond nuageux est enfin redescendu, et retente quelques poses sur M42.

 

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